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April 19, 2015

Conférence de presse sur la 1er Edition du SIMED : Les organisateurs se disent prêts

Amani Mounkaïla (Niamey)

Le comité d’organisation  du Symposium International des Médias pour le Développement durable à l’horizon 2030 (SIMED), a animé le jeudi 16 avril 2015, une conférence de presse à la Maison de la Presse de Niamey pour informer et sensibiliser les medias et les différents acteurs des objectifs du SIMED, les conditions de participation et la contribution de tous les acteurs pour la réussite de cette grande rencontre prévue pour se tenir du 3 au 5 mai prochain à Niamey. C’était en présence de tous les partenaires techniques et financiers, Water-Aid, EAA, Airtel-Niger, SPEN, Aide et Action, SNV, Swissaid, Oxfam, Plan-Niger, PNUD

Les officiels au cours de la conférence de presse

Les officiels au cours de la conférence de presse

Le président du SIMED, M. Ousmane Dambadji a à travers sa communication, expliqué les contours de la rencontre de Niamey, les objectifs et les conditions de participation. Il a interpellé les journalistes dans la nécessité de s’investir plus dans le développement au profit des populations. Selon Ousmane Damdadji, la rencontre de Niamey sera en engagement des médias pour un monde meilleur.

En effet, cette première édition de SIMED est une approche participative née d’une concertation des journalistes de plusieurs pays, organisée par le REJEA et le RENJED soutenue par les partenaires aux développements.

Cette rencontre vise en autres objectifs de permettre aux journalistes de réfléchir pendant les trois jours, afin de prendre des engagements pour soutenir les Etats dans la mise œuvre des objectifs post-2015.

Cependant, les différentes analyses ont démontré qu’au 31 décembre 2015, échéance des réalisations des  OMD pour la réduction de l’extrême pauvreté et la faim ; l’assurance d’une éducation primaire pour tous ; la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; la réduction de la mortalité infantile ; l’amélioration de la santé maternelle ; le combat contre le VIH-sida, le paludisme et d’autres maladies et la lutte pour un environnement durable ne seront pas atteint dans l’ensemble.

Mais ce qui est important pour les OMD, c’est la prise de conscience, par les Etats et l’opinion publique, des souffrances et des conditions de misère extrême endurées par un grand nombre d’individus. Les chiffres révoltants en termes de mortalité maternelle et infantile, le taux d’éducation extrêmement bas dans bon nombre des pays et du faible taux d’accès à des services d’eau et d’assainissement ont incité les gouvernements africains à prendre des engagements publics visant à améliorer le sort des populations cibles et d’impliquer la société civile aux cotés des Gouvernements afin d’atteindre ces objectifs.

Même si le bilan de la réalisation des OMD à quelques mois de l’échéance affiche des progrès significatifs à travers le monde, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire, particulièrement en Afrique subsaharienne. Ainsi, les dirigeants du monde, sous l’égide des Nations Unies, ont travaillé dans la mise en place d’un programme post-2015 avec une échéance de 2030 dont l’adoption est prévue en septembre 2015.

Les Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine, réunis lors de la 22ème session ordinaire de la Conférence de l’Union le 31 janvier 2014, sont unanimes sur une position commune africaine qui abordera de nombreuses problématiques telles que, mettre fin à la pauvreté et à la faim, l’amélioration de la santé et l’éducation, bâtir des villes plus durables, combattre le changement climatique.

Toutefois, les analyses ont démontré aussi que lors de la réalisation des OMD 2015, les médias ont joué un rôle peu actif dans la sensibilisation des acteurs pour une plus grande participation aux échéances prévues. Pour cela l’agenda 2015-2030 compte impliquer les médias dans la réalisation des objectifs 2030 d’où l’initiative du Symposium International des Médias pour le Développement Durable à l’horizon 2030.

Les engagements qui seront pris vont être remis au Président de la république, Mahamadou Issoufou, qui les remettra à son tour à ses pairs africains.

Au cours de cette conférence de presse, plusieurs partenaires au développement ont pris la parole pour réitérer leur engagement à soutenir le SIMED pour sa bonne réussite. Des questions et réponses des journalistes ont permis aux participants de comprendre les enjeux du SIMED.

March 25, 2015

GIRE : Des acteurs  et des journalistes du secteur formés à Ouagadougou

Ousmane DAMBADJI (Niger)

Photo de famille des participants

Photo de famille des participants

Du 09  au 20 février 2015  se sont tenus à Ouagadougou au Burkina Faso, les travaux de l’atelier de formation  des acteurs du secteur de l’eau et de l’environnement  ainsi que des  journalistes spécialisés sur la thématique. Financé entièrement par le Gouvernement Danois, développé par l’institut International d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) et le cabinet DHI basé au Danemark en collaboration avec Danida  fellowship Centre (DFC),  cette formation  vise à renforcer les capacités des ces  différents acteurs à participer pleinement dans la gestion intégrée des ressource en eau communément appelé GIRE. C’est  une approche qui doit permettre ; une meilleure connaissance quantitative et qualitative de toutes nos ressources en eau; l’identification des sources de pollutions et la protection des ressources en eau et des écosystèmes qui leurs sont rattachés; Une exploitation optimale et équitable pour tous les usages; L’implication de tous les acteurs et à tous les niveaux. De manière à ce que l’eau soit un facteur de développement socio- économique pour les générations présentes et futures. Pendant deux (2) semaines, les participants du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont suivi avec intérêt des communications très enrichissantes de la part d’éminents experts des questions de l’eau et de l’environnement. Le secteur de l’eau est censé subvenir à des besoins sociaux, environnementaux et économiques. Devant la pénurie croissante de l’eau exacerbée par l’explosion démographique et l’urbanisation, la mauvaise affectation des ressources, la dégradation de l’environnement et la mauvaise gestion des ressources en eau, le gouvernement Danois à travers  ses multiples appuis en Afrique  cherche à relever les  défis  par des  approches  nouvelles  de la gestion des ressources en eau. L’eau est une ressource unique aux usages concurrents. Les experts ont  amplement démontré que la gestion de l’eau est complexe, recouvre plusieurs niveaux et nécessite un cadre global. Ce cadre analytique facilitera l’examen des interactions entre l’écosystème et les activités socio-économiques dans les bassins fluviaux. Une approche intégrée devrait donc se substituer aux approches sectorielles ou sous sectorielles en prenant en compte les objectifs sociaux, économiques et environnementaux, en évaluant les ressources en eau dans chaque bassin,  en gérant la demande d’eau, et en cherchant à obtenir la participation des parties prenantes. La gestion des ressources en eau doit toujours s’opérer dans un cadre caractérisé par trois objectifs interdépendants sociaux, économiques et environnementaux et cherche à satisfaire, de manière équilibrée, les besoins correspondants. Tout au long de la formation les formateurs  ont largement entretenu les participants   sur  la situation actuelle dans le secteur de l’eau et  les différentes  politiques de gestion intégrée des ressources en eau  et de l’environnement dans nos pays africains. Les principaux défis identifiés dans le cadre  de cette démarche étaient la pénurie d’eau, la difficulté d’accès à l’eau potable, le manque  d’eau  pour les plus vulnérables, les pauvres, les femmes et les enfants et la montée du besoin en eau pour la production vivrière en vue d’une alimentation correcte. Les grandes causes de ces défis sont  les conséquences du changement climatique qui engendre la rareté des pluies, la détérioration de la qualité de l’eau douce liée à la dégradation de l’environnement, la concurrence et les disputes plus nombreuses qui entourent les ressources en eau communes, la baisse de l’investissement  dans  les ressources en eau à l’échelon local, national et régional .Il existe au moins cinquante quatre (54) masses d’eau qui traversent ou constituent des frontières internationales en Afrique. Très peu d’entre elles sont conjointement bien  gérées. La dépendance des pays situés en aval vis à vis de ceux qui se trouvent en amont pour ce qui est de l’accès à l’eau ou à sa mise en valeur constitue une menace potentielle pour la stabilité et la paix régionales. C’est pourquoi le gouvernement  Danois soutien  les efforts conjoints des pays Africain  visant à élaborer des stratégies en matière de gestion intégrée des ressources en eau et de l’environnement. Sur le plan environnemental si l’on veut éradiquer les effets pervers de la dégradation de l’environnement sur les ressources en eau, les mesures à prendre dans l’avenir devront englober des stratégies et des politiques environnementales précises afin de permettre une utilisation optimale et efficace de ces ressources mais aussi  de trouver des solutions matérielles et des mesures d’atténuation, il faudrait aussi envisager des politiques qui ont un impact indirect. Selon la vision du gouvernement Danois,  La gestion intégrée des ressources en eau exige une bonne coordination des activités des sous secteurs de l’eau qui permet de faire efficacement face aux questions de changement climatique et  de l’insécurité  alimentaire dans les pays en développement  particulièrement le sahel. Les participants à cette formation de Ouagadougou  se sont rendu sur le Barrage de loumbila l’un des plus grands du pays  pour apprécier les expériences du Burkina Faso en matière de la gestion intégrée des ressources en eau. Avant de quitter Ouagadougou les participants ont tous assimilé les outils de gestion intégrée des ressources en eau  et de l’environnement dont entre autres le logiciel  MIKE HYHRO BASIN qui est un outil très indispensable pour promouvoir la gestion intégrée des nos ressources en eau afin de lutter efficacement contre la pauvreté.