Archive for ‘Cameroon’

March 24, 2012

Le liquide précieux qui manque a Douala.

Oriane Alix et Gertrude Fernande
kado2005_2006@yahoo.fr
gerferneu1@yahoo.fr
Equinoxe TV Douala Cameroun

L’eau douteuse des puits, forages, et même rigoles, voie de recours des populations. De l’eau qui coule dans la rigole, c’est la que se ravitaillent les habitants de Kondo dit petit Paris, l’un des versants du quartier bonapriso a Douala. Cette source fait le bonheur des habitants de ce lieu depuis des années.

‘’En soirée il y a beaucoup de monde par ici, les gens viennent de partout. Des pousseurs arrivent, font le plein des bouteilles pour aller ravitailler les ménages du quartier qui sollicitent leur service’’. Dans ce coin de la capitale économique, les installations de la Camerounaise Des Eaux (CAMWATER) sont inexistantes. Cédric Bijeck résident de ce quartier, y vit depuis 9ans. Il confie qu’ici jamais l’eau n’a coulé d’un robinet. ‘’Il n’y a pas l’eau de ‘’camwater’’ ici, il n’y a pas de forage. L’eau de cette rigole est celle que nous utilisons pour tous nos besoins. Nous la buvons, l’utilisons pour la vaisselle, la lessive et autres taches. Nous n’avons pas de choix’’, déclare Cédric, la mine presque résignée. Le jeune Bijeck au passage n’a pas manque d’implorer des moyens tout au moins pour aménager cette rigole, leur seule source d’abreuvage. Autres lieux ou de nombreux robinets demeurent a sec depuis plus d’une douzaine d’années, ce sont les quartiers PK 12, PK 13, Logpom. ‘’ Je me suis construit il y a quelques années une maison moderne, des douches internes, une cuisine interne avec évier, toute la tuyauterie en place, mais jamais je n’ai eu l’occasion de profiter de ce dispositif’’ témoigne une autre riveraine, vraisemblablement abattue. Cette dernière confie que ses multiples tentatives pour obtenir de l’eau chez elle sont restées vaines. La- bas, la règle est pourtant connue de tous. Tout projet de construction de ce cote doit prévoir sur son plan, l’espace du forage. ‘’Déjà quand tu viens t’installer dans un endroit comme celui-ci, dit toi bien que tu as de fortes chances sinon toutes les chances de ne jamais consommer l’eau de Camwater. Parce que ca n’arrive pas ici. Donc si tu construis ici, même si tu n’a pas suffisamment de moyens pour faire un forage, les installations destine a l’alimentation en eau, serviront juste a se connecter au forage d’un tiers, qui a la fin du mois viendra servir une facture’’ explique Emile, habitant du quartier PK 13. Dans le cas contraire poursuit-il, il faudra se rendre au forage avec des bidons, et attendre parfois dans des interminables rangs, pour pouvoir les remplir.
L’eau potable répond toujours aux abonnées absentes
Du cote des quartiers tels que : Oyack, Bilonguè, CCC, Kotto, Béedi, les coupures d’eau sont légions. Elles sont d’une durée quasi éternelle et mettent 2, 3 mois voire plus. Malgré les plaintes formulées à répétitions par les populations, la donne est restée inchangée. Mais les factures ne manquent jamais le moment venu. ‘’Nous, nous sommes déjà dépassé par cette situation. Ces gens de la société nationale charge de la distribution de l’eau potable, passent tout un mois, il n’y a même pas une goutte d’eau, même pas une larme. Mais après ils viennent se pointer a votre portail dans leur tenue, pour relever on ne sait quoi sur le compteur, et vous servir quelques jour plutard une facture. On vous dit que c’est pour l’entretient du compteur’’ lance dame Ewane, qui le regard noir, loin de parler, hurle pratiquement. Exaspérées, les populations ont d’ailleurs fini par demander a la Camwater de venir retirer ses compteurs. Décidés à retourner vers les puits et autres forages, plusieurs requêtes ont été formulées dans ce sens, mais rien n’y a fait. Les compteurs sont la, les robinets aussi, seule l’eau potable reste désespérément absente.

March 23, 2012

Douala: Pénurie organisée a la zone industrielle Bassa.

Oriane Alix et Gertrude Fernande
kado2005_2006@yahoo.fr
gerferneu1@yahoo.fr
Equinoxe TV Douala Cameroun

Coup de colère des habitants de la zone industrielle Bassa dans l’arrondissement de Douala 3ieme. Cette population privée d’eau potable depuis des mois a stoppe net les travaux d’aménagement de la route secondaire qui traverse le quartier.

Les installations d’eau qui alimentaient le quartier, ont été détruites pendant les travaux. ‘’Ils ne se souci de rien les manœuvres qui travaillent ici. Ils ont casse tous les tuyaux et ont continuent sans gêne aucune de travailler, nous étions donc obliger d’aller arrêter ces travaux’’ lance un homme, visiblement le meneur de troupe. ‘’Cest grave seulement ici, nous nous ravitaillons très loin d’ici, un coin d’eau sale a nul autre pareil. Cette eau nous laisse des boutons, le corps est tout pourri à cause de l’eau. Nous avons des toilettes internes, quand tu pars pour les selles, il faut 10 litres pour chasser. Vraiment ils doivent tout mettre en œuvre pour nous rétablir l’eau’’ vocifère un autre, pas loin du précédent. Vivre sans eau est devenu le chemin de croix de ces populations. Ici, on parle déjà de trois morts de suite de cholera dans le coin a cause de l’absence d’eau potable. C’est encore plus difficile pour le centre médical d’arrondissement d’Oyack qui ne peut fonctionner sans eau, comme l’explique le surveillant général du centre. ‘’ Nous essayons nous même de payer les gars pour aller nous chercher de l’eau dans d’autres site pour nous ravitailler ici, et qu’on puisse fonctionner. Nous n’avons pas de choix. Dans la nuit quelques gouttes peuvent s’échapper du robinet pendant quelques minutes, mais en journée, rien’’. Le chef de chantier M. Ymele, dit pourtant être entrain de résoudre progressivement le problème. ‘’Dans mon contrat, il est prévu le déplacement du réseau Camwater, les fouilles sont passe, nous rétablissons progressivement. Quand nous faisions la fouille au fur et a mesure nous étions entrain d’établir le réseau’’. Une équipe de la Camerounaise des Eaux a fait le déplacement des lieux du soulèvement. L’entreprise en charge de l’eau au Cameroun, reproche à l’entrepreneur des travaux de n’avoir pas pris attache avec la CDE, au début des travaux, histoire de limiter les dégâts.