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April 4, 2016

Accès à l’eau potable des populations du monde rural : Le 7ème Forum du RWSN se tient à Abidjan en novembre prochain

Alain TOSSOUNON (Cotonou/Bénin) 

Véritable rendez-vous des acteurs s’investissant pour l’accès du monde rural à l’eau potable, le 7ème Forum du Rural Water Supply Network (RWSN) se tiendra du 29 novembre au 1 décembre 2016 à Abidjan (Côte d’Ivoire).  Avec plusieurs sessions plénières et des sessions parallèles de présentations ainsi que des ateliers interactifs et des présentations de posters, de photographies, d’illustrations et de courts-métrages, le forum offrira l’occasion au monde de l’eau de l’eau potable en Afrique, de partager leurs expériences, succès et échecs  et surtout, de se mobiliser pour l’atteinte des   Objectifs de Développement Durable (ODDs) en milieu rural et dans les petites villes. Plus de 650 participants du monde entier sont attendus pour l’édition 2016 qui sera entièrement bilingue (français et anglais).

Une femme d'un village du Bénin prenant de l'eau dans un puits Photo (PNE)

Une femme d’un village du Bénin prenant de l’eau dans un puits Photo (PNE)

Sur 10 personnes n’ayant pas accès à des sources améliorées d’eau potable, 8 d’entre elles vivent dans les zones rurales (2015 JMP). L’accès à l’eau potable en milieu rural est très en retard par rapport au monde urbain.  En plus, en milieu rural, la fourniture des services d’eau connait plus souvent des dysfonctionnements privant ainsi les communautés du liquide précieux. On estime qu’un système d’eau  sur trois en milieu rural ne fonctionne pas de manière adéquate dans les pays en voie de développement. Une préoccupation qui sera une fois encore au cœur du 7ème Forum RWSN.

Moment unique de retrouvailles de tous les acteurs qui militent pour l’eau potable pour tous en milieu rural, le forum RWSN permet de « mettre l’accent sur l’apprentissage et le partage des connaissances, et sur les aspects pratiques plutôt que politiques ». Les participants attendus à cette table ronde d’échanges sont des professionnels et des praticiens du secteur de l’approvisionnement en eau en milieu rural. Egalement, les  dirigeants politiques  sont conviés au Forum, pour un bouillon d’échanges sur les solutions idoines pour sortir le monde rural de l’angoisse de la soif. .

Prévu pour durer trois jours, le forum reste un évènement spécial dont le contenu est décidé par les participants qui sont appelés à  présenter leurs expériences  ou les travaux de leurs recherches sous différentes formes (article, poster, film, photo, stand à l’expo ou séminaire sponsorisé).

Les thèmes retenus pour les travaux qui seront soumis sont relatifs à la durabilité des services d’eau pour les petites villes et en milieu rural, l’égalité, la non-discrimination et l’inclusion, le développement durable des nappes phréatiques souterraines, l’accélération de l’auto-approvisionnement, la cartographie et le suivi, l’approvisionnement en eau rurale dans le contexte humanitaire et de développement.

Tous les professionnels  de tous types d’organisations et de tous niveaux peuvent soumettre leurs contributions. Des entreprises d’eau aux ministres de gouvernements en passant par les chercheurs ou les professeurs d’université, c’est tous les acteurs qui sont concernés. Pour les organisateurs, le Forum permet d’ « aborder les problématiques d’actualité en matière de recherche, de politique et de pratique afin d’insuffler une nouvelle énergie aux partenariats existants et d’en créer de nouveaux ».

Un appel à contributions est ouvert jusqu’au 30 avril 2016.

Pour tous ceux qui désirent participer : Allez sur le lien suivant: http://rwsn7-fr.net/participer/inscription/. Tous les participants peuvent bénéficier du tarif réduit (500 €)  pour toute inscription avant le 30 juin 2016.

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May 20, 2015

Changement climatique et développement durable: Les propositions de la jeunesse ivoirienne

Kanzli Mideh (Abidjan)

 

Le mercredi 06 Mai 2015, un atelier sous-régional des acteurs de la société civile, et du gouvernement ivoirien, s’est tenu à Abidjan (Côte d’Ivoire). L’objectif était de réfléchir et formuler des messages de plaidoyer et de définir les priorités que les jeunes ivoiriens proposeront aux autorités gouvernementales en prélude aux négociations climatiques de Paris qui devraient aboutir à un accord global contraignant pour toutes les parties prenantes dans question du changements climatiques.  

Photo de famille des participants

Photo de famille des participants

C’est dans le cadre des préparatifs de la COP21 qui se tiendra à Paris en France du 30 Novembre au 11décembre 2015, que le Pan African, Climat Justice Alliance (PACJA Continental) en collaboration avec l’Ong AFHON Côte d’Ivoire, qui assure la coordination de PACJA-CI, a organisé cet atelier dénommé « En route pour Paris-CCNUCC COP21 : Atelier consultatif  de la société civile ivoirienne ».

A l’issue des travaux, les participants ont sorti des recommandations formelles qui seront  associées à celles que prendront également les autres parties prenantes dans les Changements Climatiques, et remises au gouvernement ivoirien. Elles ont donc été prises en compte dans les propositions de la société civile Ouest-Africaine lors de l’atelier préparatoire des Etats membres de la CEDEAO qui s’est tenu du Jeudi 07 au Samedi 09 Mai à Abidjan Côte d’Ivoire.

Les recommandations sont de deux ordres. Les premières s’adressent aux décideurs. Et les secondes interpellent la société civile.

Aux gouvernants, il leur est demandé d’élaborer un plan de vulgarisation de proximité des INDC. Ils devront s’impliquer de façon  effective et véritable dans le processus d’élaboration des INDC et des Objectifs du Développement Durable (ODD). La troisième recommandation concernant les décideurs est relative à la mobilisation et à la participation des acteurs clés dans les différents processus que sont INDC, CC (Changements Climatiques) et ODD.

Quant aux organisations de la société civile, elles sont invitées à assurer l’accompagnement  des groupes vulnérables et le suivi des politiques en matière de changement climatique et du développement durable. Elles devront faire preuve de synergie et mobilisation en vue de mieux influencer les décideurs. Enfin la dernière chose, non moins importante est de développer des propositions concrètes et efficaces en vue de soutenir la mise en œuvre des politiques en matière de changement climatique et développement durable.

Faut-il le noter, les Etats membres de la CEDEAO ont décidé d’une feuille de route conjointe dans l’objectif de parler d’une seul voix pendant la 21ème  conférence des partis (COP21) qui aura lieu du 30 Novembre 11 Décembre 2015 de l’UA à Paris (France). Nul doute qu’ils prendront en compte ces recommandations.

Ont pris part aux travaux, entre autre, de jeunes responsables d’Ongs, le club du développement durable en Côte d’Ivoire, le WASH-JNCI (le Réseau des Journalistes et hommes de média pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement en Côte d’Ivoire), M. Richmond Agré Assié, Coordonnateur national de l’INDCs (Intended Nationally Determined Contribution), des représentants des ministère de la jeunes ivoiriens et du ministère de l’environnement.

Cette forte participation ne pouvait que plaire aux initiateurs de la rencontre. M. Davy Coulibaly, président national de l’Ong AFHON et de PACJA Côte d’Ivoire, s’est dit satisfait de l’engouement et de la forte participation du gouvernement  et de la société civile représenté par des Ongs, clubs et réseaux. Toute chose qui représente pour lui, ‘’une réelle  prise de conscience de la nécessité d’accélérer les procédures de mise en place de solutions adéquates face aux effets néfastes des changements climatiques ’’. D’où la tenue du présent atelier.

Le point focal de l’UNFCC, M. Ange-Benjamin Brida, a, quant à lui, mis en exergue, dans un exposé sur les Changements Climatiques & Développement Durable, les  Enjeux pour le Post-2015. Il est ressorti de sa présentation qu’il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serres en vue de rester en dessous de 2°C. Malheureusement, il constate que jusque-là, les efforts financiers pour respecter cette norme restent insuffisants.

Pour l’Afrique, M. Brida évalue le surcoût du développement sobre en carbone en Afrique à près de 22 à 30 milliards de dollar /an en 2015, et 52 à 68 milliards de dollar/an d’ici à 2030 si on n’y prend pas garde.

 

 

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