Durant deux jours, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Pape Diouf, accompagné d’une forte délégation- dont son collègue de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye – a sillonné les localités de Nibodji, Téssékré, Pitél, Touba Linguère, Amali et Loumbi. Ce, pour s’enquérir de la situation des ouvrages relevant de son département mais aussi pour cerner les problèmes d’eau auxquels les populations de Linguère sont confrontés.
Durant son périple, le ministre de l’Hydraulique a constaté que la plupart des forages sont incapables de satisfaire la demande parce qu’ils sont vieux et datent d’avant 1960. Pour renforcer l’alimentation correcte en eau dans la zone silvo-pastorale, Pape Diouf a rappelé l’engagement du gouvernement sénégalais de construire 28 forages dans le Djolof pour renforcer ceux qui existent déjà. Les forages de Loumbi, Téssékré, et Amali seront réhabilités pour améliorer la production, a annoncé Pape Diouf. De son avis, il est prévu des châteaux d’eau dans ces endroits pour mieux prendre en charge les villages polarisés et démultiplier les abreuvoirs pour permettre aux animaux de ne pas se concentrer sur un même point d’eau.
Etant donné que la gestion des forages connaît de réels problèmes et que les populations des différentes localités visitées la déplorent, le ministre de l’Hydraulique a demandé la privatisation de la maintenance. Car, selon lui, les gérants des forages ne sont pas bien formés dans la maintenance. Ce qui crée souvent des problèmes.
Au terme de sa visite, le ministre Pape Diouf a accordé un entretien aux Associations des usagers des forages (Asufor) qui ont étalé leurs conditions de travail très difficiles. Une rencontre au cours de laquelle Pape Diouf a pris l’engagement, de concert avec les comités de gestion des forages, de voir à la hausse les salaires des membres des Asufor.
Par Jacques Ngor Sarr/Sénégal